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Salon de l’Action gouvernementale : rideau sur la 9e édition

 

Organisée du 22 au 25 septembre à Yaoundé, elle aura connu un bilan encourageant au vu de la mobilisation du secteur privé, même comme les entreprises étatiques traînent encore le pas.


La 9e édition du Salon de l’action gouvernementale (Sago) organisée au Palais polyvalent des Sports de Yaoundé, du 22 au 25 septembre 2020 est entrée en gare. Initialement prévue en juillet pour six jours, cette grande foire a été renvoyée au mois de septembre et sa durée ramenée à quatre jours, à cause de la pandémie de Covid-19. En dépit de ces contraintes, le promoteur, Patrice Assiga Eyene, estime que cette édition aura été de loin la meilleure, au moins pour deux raisons. D’abord en ce qui concerne l’organisation, ensuite parce que le contexte ne s’y prêtait pas. « En termes de structuration, cette édition était la mieux organisée et celle qui aura le plus attiré l'attention du public », a-t-il affirmé. 

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L’organisation de cette édition est jugée meilleure par les promoteurs de l’événement parce que comparativement aux précédentes éditions, le Sago 2020 a connu une participation de près de 150 entreprises. Une forte mobilisation dont le haut du pavé est occupé par les entreprises du secteur privé, tandis que celles qui émargent dans le portefeuille de l’Etat, trainent encore le pas. Une situation qui a conduit Patrice Assiga Eyene à reconnaître que des efforts restent encore à fournir, pour davantage convaincre les administrations publiques. Pour cela, il a promis que le Comité d’organisation continuerait à travailler avec cette catégorie d’acteurs et « leur expliquer qu’en réalité, ce Salon est le leur ». Le public reçu quant à lui est estimé à près de 50 000 visiteurs.


Globalement dédiée à la vulgarisation et à la promotion des politiques publiques, telles qu’implémentées par les différentes administrations publiques, la plateforme a mis en vitrine cette  année, le secteur des transports, avec les structures sous-tutelle, ainsi que les entreprises privées qui y opèrent.  Le Sago 2020 a également mis un accent sur l’amélioration qualitative du service public. D’où le thème : « Amélioration des prestations rendues aux usagers des services publics au Cameroun ». Un service dédié au plus grand nombre qui mérite nécessairement d’être corrigé. Mais cela exige, à la fois que, les dysfonctionnements qui existent entre les administrations publiques et les usagers soient au préalable identifiés, et qu’un cadre de concertation permanente entre ces administrations et les usagers-clients soit établi.

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En quoi est-ce que la 9e édition a été différente des éditions précédentes sur le plan de l'organisation?

La 9e édition du Salon de l'action gouvernementale (SAGO) qui vient de s'achever était une édition particulière car s’étant tenue dans des conditions particulières également. Allusion faite à la pandémie du Covid-19 qui secoue encore le monde. L’organiser était un très grand pari. Initialement prévue du 04 au 11 juillet 2020, nous avons dû la décaler de deux mois. En terme de structuration, cette édition était la mieux organisée et celle qui aura le plus attiré l'attention du public. A la fin, c’est une bonne expérience, un autre challenge, un pari relevé, mais peut-être pas gagné. L’essentiel pour nous était de pouvoir tenir cette organisation parce nous étions tenus par des engagements à la fois des partenaires mais aussi vis-à-vis du public. On sait désormais que le SAGO est un évènement annuel. C'est vrai que ce même public était aussi au courant de la pandémie qui sévissait mais il attendait patiemment le rendez-vous. Du point de vue organisationnel ou de la participation en termes de déploiement, je voudrai dire que sur quatre jours, on a quand-même pu enregistrer 52 mille visiteurs.


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Quelles difficultés avez-vous rencontrées et quelles étaient vos attentes, quand on sait qu’il y avait un peu plus d'exposants cette fois-ci par rapport aux années antérieures?

Le premier est relatif à la participation des ministères, des entreprises publiques et parapubliques. La mobilisation de ces administrations reste encore faible, si bien que nous n'avons pas encore atteint les 30 ou 40%, par rapport à ce qu'on veut réellement faire du SAGO. D’autre part, la durée du Salon nous aura été quelque peu préjudiciable, en ce qui concerne les visiteurs attendus. Nous attendions 70 mille visiteurs sur les six jours que devait durer l'événement. Mais ayant été reprogrammé sur quatre jours, nous n'avons pas atteint le chiffre escompté. Il faut également ajouter à ceci la pandémie du coronavirus. Qu’à cela ne tienne, nous nous sommes appuyés sur une couverture médiatique très importante et les messages reçus en retour renseignent qu’on a pu toucher un peu plus de 6 millions de personnes. 



Quel bilan pouvez-vous dresser de cette 9e édition et quelles sont les perspectives ? 

En termes de bilan, nous pouvons dire qu’il y a encore beaucoup à faire. Nous ne saurons dire notre satisfaction alors que le taux de participation de la partie prenante concernée (gouvernement) au premier chef n’est pas encore significative. Mais nous gardons espoir et comptons nous investir pour relever la pente et atteindre au moins 50% de la mobilisation des structures étatiques. D’autant que ce sont ces entreprises publiques, parapubliques et privées qui apportent le contenu au Salon. Ce sont elles qui prennent la parole pendant l'événement pour expliquer ce qu’elles font. 

Source Cameroun tribune.

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