Les locaux du quotidien camerounais Le Jour ont été cambriolés.

Le matériel informatique a été volé. Mais surtout, toutes les archives et les enquêtes en cours sur le régime camerounais.

 « la liberté d’expression » car « c’est l’oxygène du journalisme ». « Ce qu’on a aujourd’hui, à savoir le petit interstice de liberté, brimé, mais qui nous permet quand même de nous exprimer, c’est le fruit de longues luttent qui datent des années 1990 », a expliqué le directeur de publication, Haman Mana.

« Il faut absolument que nos confrères qui veulent continuer à pratiquer ce métier dans des conditions à peu près acceptables, au Cameroun, continuent à résister, à résister à toutes ces intimidations qui n’ont aucun sens. On doit le faire, c’est notre métier. C’est tombé sur nous et nous devons le faire. » a exhorter le Haman mana

Les faits ont eu lieu la veille de la manifestation qui a été marquée par une faible mobilisation et un dispositif sécuritaire musclé.

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