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la mort à petit feu des pygmées Baka, victimes de la déforestation

Les pygmées Baka habitent depuis des siècles la forêt tropicale du bassin du Congo. Ces populations indigènes sont les premières victimes de la déforestation : plus la jungle recule, plus la culture des Baka est menacée. Dans l'est du Cameroun, des sociétés d'exploitation forestières rasent plus de 20 000 hectares de forêt vierge par an, poussant ce peuple nomade hors de la forêt, sa seule richesse. Sédimentarisés en bord de route, marginalisés, les Baka sombrent dans l'alcool et la drogue.


Premiers habitants de la forêt camerounaise, les Pygmées constituent une minorité totalement marginalisée, tant sur
le plan social, qu’économique ou politique. La plupart des études anthropologiques font mention de trois groupes ethniques
Pygmées au Cameroun :

  • les Bakas, dans la province de l’Est et du Sud. C’est le groupe Pygmée le plus important, il regroupe environ 40 000 individus.
  • Les Bakola, et les Bagyeli, dans la province de l’Océan, zone géographique de toute la région comprise de la bande forestière du littoral à la frontière. Les Bakola et les Bagyeli forment un groupe évalué à 3 000 membres.
  • Les Medzam dans la plaine Tikar, province du Centre. Minoritaire, leur groupe n’est constitué que de 1 000 personnes environ.

Les Pygmées ont longtemps vécu sans aucun contact avec l’extérieur, vivant entre eux et protégés par la forêt, qui était à la fois leur habitat, leur mère spirituelle et leur source d’alimentation.

 

Or, depuis une quarantaine d’année, une exploitation forestière intense a été mise en place dans la région de Bipindi, s’enfonçant de plus en plus profondément dans la forêt. Cette exploitation forestière industrielle est une menace pour la vie et la survie de la population pygmée


Les pygmées bakas du Cameroun et du Gabon sont certainement l’un des plus anciens peuples des forêts de la planète. Leur nombre est évalué à environ 40 000 personnes ce qui fait d’eux le groupe pygmée le plus important de ces pays, les ethnies Bagyely, Medzam et Bakola ne comptant que quelques milliers d’individus.

Fondamentalement, les groupes pygmées sont unis par une culture commune et partagent le même mode de vie : exploitation mesurée du milieu forestier par la chasse, la pêche et la cueillette, récolte du miel, construction de huttes de branchages entrelacés (moungoulous) recouvertes de feuillage assurant leur étanchéité, utilisation de plantes, écorces, racines et fibres végétales à des fins thérapeutiques, culte animiste de l’esprit de la forêt (Kirdi) et du totem protecteur de la communauté (Ejengi).

Dans leur immense majorité, les bakas ne sont pas scolarisés. Les jeunes Baka font l’apprentissage de la forêt dés leur plus jeune âge et participent activement à la vie du campement en pratiquant la cueillette, la pêche et la « petite chasse » à l’aide de pièges. Les soirées sont consacrées à des jeux collectifs et à la participation aux chants et aux danses qui réunissent les familles autour des feux de camp.

En forêt, le pisteur baka se distingue du visiteur de passage par le fait qu’il ne porte sur lui qu’un pagne noué autour de sa taille et une machette. De quoi donner de véritables complexes à un occidental équipé de sa tenue de brousse et doté de gourde, provisions de bouche, trousse de pharmacie, lampe torche, répulsif pour insectes etc etc… Pour se désaltérer, un baka sectionne d’un coup de machette un tronçon de liane d’où s’écoulera un quart de litre d’eau naturellement pure. Pour ses besoins alimentaires, il se procurera sans difficultés baies, fruits et petit gibier qu’il collectera au passage pour les ramener au campement le soir. D’un coup de machette, il prélèvera des fibres de bois, raclera l’écorce d’un arbre ou sectionnera quelques feuilles nécessaires à la préparation d’une décoction curative.



Du fait de l’exploitation accrue des ressources de la forêt, que ce soit l’abattage des arbres, l’implantation de mines ou le braconnage de la viande de brousse, les pygmées rencontrent des problèmes croissants pour se nourrir des ressources de la forêt. Or, ils ont du mal à s’adapter à une vie sédentaire. Le gouvernement cherche des solutions, en concertation avec les Ong sensibles aux problèmes des pygmées.

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