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Les médias ne devraient pas normaliser le Trumpisme `` fasciste '', déclare un professeur de Yale

Le grand pari de Donald Trump | Radio-Canada.ca
New York (CNN Business)Les médias ont une mauvaise habitude - une mauvaise, selon certains - que les problèmes «bilatéraux» semblent impartiaux et neutres. Mais cela ne fonctionne pas dans l'Amérique du président Donald Trump, déclare Jason Stanley, professeur à Yale.
Dimanche, sur "Sources fiables", Stanley a déclaré au correspondant en chef des médias de CNN, Brian Stelter, que Trump utilise de la propagande et des messages similaires aux dirigeants fascistes d'autres pays et du passé.
"Le Trumpisme est quelque chose qui s'apparente à un mouvement social et politique fasciste", a déclaré Stanley, auteur de "Comment fonctionne le fascisme". "Nous avons des milices errant dans la rue. Nous avons l'un de nos partis politiques qui se transforme en culte du chef."
    Le résultat est une distorsion des faits et une prépondérance des théories du complot et de la désinformation . Cela ne tient pas la promesse de l'Amérique, et la presse ne devrait pas tomber dans le piège de Trump, soutient Stanley.
    "Je veux que la presse ne se normalise pas", a-t-il déclaré. "Je veux que la presse appelle quand les lois sont violées, qu'elle soit claire sur les statistiques sur les crimes violents - nous avons historiquement très peu de crimes violents aux États-Unis. Je veux donc que la presse ne se normalise pas et qu'elle ne le fasse pas systématiquement. à la fois sidérisme et d’appeler les faits tels qu’ils sont ».
    Stanley a souligné son inquiétude concernant la propagande et le message de Trump, soulignant que le sous-texte de la rhétorique est que l'économie est devenue "plus importante que la vie des personnes vulnérables", en particulier pendant la pandémie de coronavirus.
    Mais couvrir cela avec précision est difficile pour les médias, a concédé Stanley
    "La presse est fascinée - nous sommes tous fascinés - par [l'idée que] l'Amérique est un pays spécial, nous représentons la démocratie, ce qui se passe dans tous les autres pays ne peut certainement pas se produire ici. Mais cela peut", a-t-il déclaré. .
    Bien qu'il qualifie le Trumpisme de «fasciste», Stanley n'a pas tardé à noter qu'il faisait référence au culte du président Trump et à sa capacité singulière à réparer tout ce qui ne va pas avec l'Amérique, et il n'a pas appelé Trump lui-même ou sa politique fasciste .
    "Nous n'avons aucun régime génocidaire", a-t-il déclaré. "Mais ce sont des tactiques utilisées à tous les niveaux par des autoritaires qui n'ont pas l'intention de génocide."
    Stanley a également évoqué l' importance de QAnon et son rôle dans la contribution à un sentiment de fascisme qui se dégage de l'administration Trump. QAnon est "le genre de pensée conspirationniste qui détruit un espace d'information", a déclaré Stanley.
      "QAnon est une secte virtuelle qui célèbre le président Trump et jette les politiciens démocrates et autres élites comme de mauvais agresseurs d'enfants", expliquait Brian Stelter en août, ajoutant que "les aspects de la secte sont carrément illusoires".
      En mai, Trump a tweeté qu'Antifa, abréviation de antifascistes, serait qualifié d'organisation terroriste, mais les responsables gouvernementaux actuels et anciens ont déclaré que cela serait inconstitutionnel.

      Mise à jour à 17 h 14 GMT (0114 HKT) le 30 août 2020

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