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REACTION APRES LA CONVOCATION DU CORPS ELECTORAL PAR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE.

Malgré l'hostilité de l'opposition qui appelle au boycott, le président de la république a fixé lundi la date des élections régionales au 6 décembre prochain. Ce scrutin indirect doit permettre l'instauration de conseils régionaux prévus dans la Constitution de 1996 pour promouvoir la décentralisation.

Le président du Cameroun Paul Biya a fixé, lundi 7 septembre, au 6 décembre prochain les premières élections régionales, notamment dans les zones anglophones en proie à un sanglant conflit séparatiste, mais le scrutin est rejeté en l'état par une partie importante de l'opposition qui entend le boycotter.


 Maurice Kamto, principal opposant à Paul Biya à la tête du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), avait appelé, lui, le 23 août, à la "résistance pacifique résolue du peuple camerounais contre la forfaiture électorale en préparation et au départ pur et simple de monsieur Paul Biya".

Mais ATANGA NJI le MINAT avait deja averti qu'il ne ferons pas de cadeau au gens qui s'oppose a cette election.

"Aucun écart de comportement ne sera toléré", a prévenu lundi soir le ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji, promettant que la sécurité du scrutin serait assurée.

« Je tiens une fois de plus  à rappeler  que l’Administration territoriale est chargé  du maintien de l’ordre, de la protection des personnes et de leurs biens, de l’encadrement  des activités des partis politiques, des ONG, entre autres. Aucun écart de comportement ne sera toléré de quelque parti politique  que ce soit et de qui que ce soit ».
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Le Minat promet de mettre à la disposition  de Elections Cameroon (Elecam) tous  les instruments légaux. Notamment  le fichier  de la chefferie  traditionnelle, dans les délais  prescrits par la loi en vue  d’une élection transparente  et crédible.

« Comme  lors des précédents  scrutins, en particulier  l’élection présidentielle du 07 octobre 2018 et les élections législatives  et municipales du 09 février 2020, le ministre de l’Administration territoriale apportera à l’Elecam  un encadrement  sécuritaire optimal pour que l’élection des conseillers  régionaux se déroule sur l’étendue  du territoire  nationale de manière sereine. » Promet Atanga Nji.

Bibou Nissack, cadre du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) parle du projet de la mobilisation du peuple pour déloger Biya à Etoudi,  s'il  organise l’élection régionale sans la pacification des régions anglophones et la refonte du code électoral.


 le porte-parole de Maurice Kamto évoque la problématique d’un possible soulèvement au Cameroun dans les jours à venir. « Quel que soit l’élection pour laquelle le moindre corps électoral sera convoqué, il faut attendre que cela opère comme le lancement d’un mot d’ordre en vue d’organiser des manifestations dont le slogan sera : Paul Biya doit partir », lance l’homme politique à nos confrères de la télévision en ligne Afrik-Inform.

Selon lui, les camerounais font face depuis 38 ans à une insurrection démocratique que l’on appelle le renouveau. « Le renouveau utilise les armes que paye  le contribuable camerounais pour traquer les camerounais à chaque fois qu’ils ne partagent pas les avis du régime », affirme-t-il.



Selon le Social Democratic Front (SDF, opposition) de Jonh Fru Ndi, «la situation sociopolitique et institutionnelle de plus en plus dégradante qui prévaut au Cameroun aujourd'hui reste et demeure une préoccupation majeure (...) Trouver la solution globale et acceptable à la kyrielle de crises qui secouent le pays reste la priorité absolue du parti».
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Aussi, pour le SDF, il serait inadéquat d'organiser des élections régionales dans ce contexte, au risque de «marginaliser» davantage les populations des régions dites anglophones, qui ne pourraient pas prendre part au scrutin dans des conditions adéquates, avait indiqué son président dans un communiqué.
«Il y a une agitation visible au sein du gouvernement en faveur de l'organisation d'élections régionales comme étant l'une des solutions possibles à la répartition des pouvoirs dans le cadre de la décentralisation qui est un échec patent. Depuis 24 ans, le gouvernement est incapable de déployer ce système, simplement parce qu'il refuse d’activer le minimum des exigences requises. La décentralisation ne parvient pas à répondre à nos défis actuels qui ne cessent d'évoluer quotidiennement», ajoute le SDF, critique envers la mise en œuvre du processus. 

Pour ce parti, l'apaisement de la situation passerait notamment par «la révision et l’amélioration de façon inclusive de notre code électoral, la promulgation d'un cessez-le-feu dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest».

Le parti suggère aussi de commencer l'exploration, «complète» et de «bonne foi» de la mise en place d'un système fédéral de gouvernance pour résoudre la crise constitutionnelle.

La position du SDF rejoint en gros celle du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), parti dirigé par l'opposant Maurice Kamto, candidat malheureux lors du dernier scrutin présidentiel en 2018.


Pour Oumarou Fadil L’ancien maire de la commune de Douala 3è la position du SDF n’est qu’un leurre. le parti de la balance va revenir sur sa décision comme le plus souvent, selon l’homme politique.

« L’attitude du SDF ne nous surprend plus »

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Dans une interview accordée au quotidien Le Messager ,  l’homme politique Oumarou Fadil commente la position du parti de la balance. Le militant du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), le parti au pouvoir, déclare : «l’attitude du SDF ne nous surprend plus. Il en a toujours été ainsi à la veille de chaque élection, et après on observe un rétropédalage. Le SDF a pris part au double scrutin du 09 février 2020 avec même le code électoral et a obtenu des conseillers municipaux et des députés. Et bien avant ça des Sénateurs».

L’ancien maire de la commune de Douala 3è a également donné son avis concernant la résolution du conflit armé dans les régions anglophones. Il pense « comme tous les camerounais d’ailleurs que le Chef de l’État qui est un mendiant de la paix a pris toutes les dispositions dans ce sens à travers des concertations, la mise sur pied d’une commission de désarmement. Sur le plan des idées, nous savons tous qu’il a apporté des solutions à toutes les revendications corporatistes. Et l’année dernière encore, il s’est agi du grand dialogue national présidé par le Premier ministre Chef du gouvernement. Nous avons vu des sécessionnistes abandonner des armes et souhaiter la paix et l’amour de la patrie», soutient-il.

Pour JACQUES FAME NDONGO «C’est un conte de faits qui est devenu un conte défait. Il était une fois un comte nommé Ni John Fru Ndi the first. Il rêvait d’être (pourquoi pas) le tout premier Président d’expression anglaise de la République du Cameroun…En ces temps-là, (1990), le comte Ni John Fru Ndi the first défia impétueusement le Rdpc, lorsqu’il créa le Sdf. Un an plus tard, patatras! Il refusa de se présenter aux élections législatives pluralistes de 1991, les toutes premières qui furent organisées, après le retour du multipartisme intégral (loi votée par l’Assemblée législative aux couleurs exclusives du Rdpc). Cette année-là, il aurait pu créer l’électrochoc politique au Cameroun en s’adjugeant moult sièges au Palais de verre de Ngoa-Ekéle (Assemblée nationale)» , peut-on lire dans le document signé par le Pr Jacques Fame Ndongo. 
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Le Secrétaire national à la communication du Rdpc parle aussi de l’épisode de la présidentielle de 1992. Il rappelle le fait que le Chairman Ni John Fru Ndi ait au terme de cette élection, parlée de victoire volée, pourtant il a manqué d’un iota le piédestal du Palais de l’Unité. Pour le Pr Jacques Fame Ndongo le fondateur du Sdf devait alors quadriller le terrain politique, au lieu de lancer des slogans creux du genre: Biya must go.  

Le Pr Jacques Fame Ndongo revient la décision du Sdf de ne pas prendre part aux régionales. Les motifs évoqués par le parti du Chairman pour justifier sa position à savoir la résolution de la crise anglophone et la réforme du Code électoral, pour le secrétaire national à la communication du Rdpc ne sont pas valables.

Le Sdf «feint d’ignorer que la révision du Code électoral est consécutive au dépôt d’un projet de loi ou d’une proposition de loi au parlement», écrit le Pr Jacques Fame Ndongo.


Pour le PCRN DE CABRAL LIBII

<<Chez nous au PCRN, nous irons à ces élections parce que nous considérons l’avènement du régionalisme comme l’aboutissement d’un long et douloureux processus, longtemps apres les communes qui annoncaient déjà la décentralisation. Le but est de permettre aux populations locales de se prendrent en charge elles-mêmes, c’est ce que tous les Camerounais réclament y compris les anglophones.

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Nous sommes un Parti légal et Républicain, le deuxième Parti politique au Cameroun en termes d’élus (nombre de conseillers municipaux et députés), nous avons participé au double scrutin de Février 2020 , les régionales n’étant que le parachèvement d’un processus que nous avons déjà entamé et qui nous conduira à une véritable décentralisation.

La crise anglophone est une crise d’autonomie, le problème anglophone nous tient à cœur c’est pour cette raison que nous pensons que c’est en appliquant une vraie décentralisation, au moins, que cette crise trouvera une issue favorable.

D’autres partis politiques ont le droit de boycotter cette élection, nous respectons leur position mais qu’ils respectent aussi la nôtre! Mais qu’ils sachent que le boycott n’a jamais été au profit de l’opposition au Cameroun, dites moi si le boycott des élections municipales et législatives du SDF en 1997 ou du MRC en 2020 a été à l’avantage de l’opposition, plutôt le contraire.

Le PCRN de Cabral Libii est sur la scène politique camerounaise pour diriger ce pays et nous pensons qu’il n’y a pas meilleure occasion qu’une élection pour prendre le Pouvoir dans un système de démocratie représentative comme le nôtre.>>

Pour le Mouvement Réformateur le parti dirigé par Mr Samuel BILLONG  il milite pour un consensus global et appelle a l'apaisement générale avant l'organisation d'une quelconque election.


Quoi qu'il en soit maintenant les yeux seront tournés vers le président du MRC.

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