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Cameroun: Bamenda, au arrêt depuis trois jours.

Après les affrontements la semaine dernière entre l’armée et des combattants séparatistes, les forces de sécurité ont lancé le « Bamenda Clean », une opération de sécurité, suite au décès d’un policier, abattu mardi dernier en pleine ville. La tension est encore montée d’un cran semaine.

CAMEROUN - Violents affrontements à Bamenda

Cameroun: Bamenda, au arrêt  depuis trois jours.

Le centre de Bamenda est totalement désert, dans les rues sur voit quelques rares piétons dans certains quartiers, n’est pas le grand marché de Bamenda, Les commerces sont fermés, il n’y a une circulation de l’endroit où certains sont venus s’approvisionner. Des témoins évoquent une descente de l’armée dans certains quartiers, l’armée est stationnée à divers carrefours du centre-ville et de la lutte contre les contrôles d’identité. . d'après plusieurs témoignages.



la semaine dernière il y a le meurtre d’un policier, une action distribuée aux séparatistes ; Les autorités ont donc décidé de lancer cette opération de sécurité de la ville , elles ont aussi décidé d’interdit la circulation des motos taxis, au motif que les séparatistes utilisent ce moyen de transport pour mener à bien leurs actions.



Par peur, la population est restée donc chez elle  parce que les séparatistes auraient intimé aux habitants de Bamenda de ne pas circuler, même en automobile. Pour Sally Mboumbien, d’une organisation de femmes qui œuvre pour la paix, la population civile est une fois de plus prise en étau. « Les habitants de Bamenda sont pris entre des tirs croisés. Le gouvernement a peut-être de bonnes intentions, mais ses décisions ne prennent pas en compte le risque qu’il fait courir à la population. De l’autre côté, les séparatistes cherchent désespérément à prouver qu’ils ont le contrôle de la ville, et ne s’inquiètent pas des conséquences que leurs actes ont sur les habitants. » nous rapporte nos confreres de RFI
« Pour moi, c’est une zone de guerre. Depuis dimanche beaucoup de personnes sont parties de la ville, comme les séparatistes se cachent parmi les civils, certains se font tuer car les séparatistes eux, savent s’échapper. Si je pouvais choisir quel groupe croiser dans la rue, je choisirais les séparatistes, eux au moins ils parlent la même langue que moi et on peut se comprendre. Avec l’armée, la barrière de la langue fait qu’on ne comprend pas ce qu’ils disent, et à partir de ce moment-là, nous sommes en danger. La meilleure chose que l’on puisse faire c’est sortir du centre-ville et s’éloigner le plus possible de Bamenda. »nous dit une enseignante.



Le  gouvernement  a annoncé qu'il organiserait des élections régionales en décembre. Pour le gouvernement, il s'agit de répondre aux demandes de décentralisation du pouvoir, notamment dans deux régions majoritairement anglophones: Le Sud-Ouest et le Nord-Ouest.

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