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Polémique autour d'"ensauvagement" : "Moins de paroles, plus d’actions", lance Castex.

Jean Castex a à nouveau mis un terme à la polémique autour de l'emploi du terme «ensauvagement» qui oppose Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti, deux ministres qui «sous mon autorité, travaillent la main dans la main»,rappelle-t-il.


Ses ministres de l’Intérieur et de la Justice sont en désaccord autour du terme ensauvagement. Le chef du gouvernement vient à nouveau de remettre les points sur les i. Mardi, il avait lancé un appel à «fermer le ban» pour éteindre la polémique. Jeudi, sur RTL, Jean Castex a lancé un «moins de parole, plus d’actions», en direction de ses deux ministres, qui assure-t-il, travaillent «main dans la main».

Alors qu’au cœur de l’été, Gérald Darmanin appelait à «stopper l’ensauvagement d’une certaine partie de la société», l’emploi de ce terme «avait suscité le débat». En début de semaine, Eric Dupond-Moretti avait récusé ce mot qui, selon lui, «développe le sentiment d'insécurité». Gérald Darmanin avait alors campé sur ses positions et réitéré.

Interrogé au sujet de cette polémique naissante, le Premier ministre a répondu qu’il n’était «pas ici, dans les fonctions qui sont les (s)iennes, pour trancher des débats sémantiques dont (il) n’est pas absolument certain qu’ils passionnent nos concitoyens en général ,et les habitants de Prades (Ndlr, dont il est maire) en particulier. Je suis ici pour agir contre l’insécurité».

Des "plans de sécurité intégrés" pour les métropoles
Il souligne que «dans tous les faits divers qui ont marqué cet été et qui sont absolument scandaleux», «très peu de faits ont été laissé sans suite». «La police ou la gendarmerie est intervenue. L’autorité judiciaire a sanctionné ou va le faire. On peut dire que ces sanctions sont insuffisantes, dans ce cas là il faut faire appel. Ce n’est pas le gouvernement qui prononce les sanctions», développe-t-il encore. Et le chef du gouvernement de rappeler son constat : «ces faits depuis des années (…) traduisent le fait que le service public de la justice dans ce pays depuis 40 ans est insuffisamment doté de moyens». Soulignant que depuis son arrivée à Matignon, il a demandé notamment la «création de postes de greffiers et de magistrats supplémentaires», il martèle : «Nous ne pouvons pas accepter les situations d’impunité. Mais ce n’est pas en tapant sur telle autorité, la police, la justice, la politique qu’on résoudra le problème».


Jean Castex précise aussi que le gouvernement veut mettre en place des «plans de sécurité intégrés» en collaboration avec les métropoles. «Nous allons faire la tournée des métropoles pour faire des plans de sécurité intégrés : police nationale, gendarmerie, police municipale». Dans ce cadre, il prévoit d'effectuer «un tour de toutes les grandes métropoles avec le ministre de l’Intérieur et le Garde des Sceaux qui, sous mon autorité, travaillent la main dans la main». «Moins de parole, ça nous évitera de nous disputer sur des sujets inutiles, plus d’actions. Vous ne me ferez pas détourner de cette voie».

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