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POLEMIQUE SUR LA COUVERTURE SANTE UNIVERSELLE AU CAMEROUN!

SCANDALE] Manaouda Malachie est-il détenteur d'un faux diplôme de Doctorat  ? - LE QUATRIEME POUVOIR


Ecoutons Mr Isaac Bissala, président de l'Union Générale des Travailleurs du Cameroun (UGT) celui qui a travaillé sur ce projet.
<<J'ai appris par voie de presse, que le Premier Ministre a sélectionné une entreprise pour la mise en œuvre de la Couverture Santé Universelle au Cameroun. Aussi étonnant que cela puisse paraître, je suis membre du Groupe technique national intersectoriel (GTN) qui a préparé le projet à 1300 de la CSU. Je n'ai jamais vu le dossier de New Tech Management Cameroon (NTCM), l'entreprise qui a été déclarée adjudicataire de ce contrat», a indiqué le syndicaliste sur les réseaux sociaux.>>

Rappelons ici que la convention de partenariat avec la société New Tech Management Cameroon (NTMC), porte sur  le projet de financement, de conception, de construction, d’exploitation, d’équipement et de maintenance du système de gestion de la Couverture Santé Universelle (CSU) a auteur  de 1300 milliards de FCFA.

Qui est la société New Tech Management Cameroon (NTMC)?

Aucune information ne filtre encore sur Ntmc S.A. Pas de site web, pas de compte sur les réseaux sociaux ni de page relative à la présentation et l’organisation de cette entreprise. Encore moins un renseignement sur ses dirigeants,ce qui pour beaucoup suscite l'attention et laisse songeur au sein du groupe de technique national chargé de la mise en œuvre de la CSU (GTN).

70% des dépenses pour les ménages

Malgré ses curiosités, il est clair que c’est un coup d’accélérateur inattendu que le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, vient de donner à ce dossier. Le Cameroun devrait donc passer bientôt d’un système où 70% des dépenses de santé sont supportés par les ménages, vers un système de mise en commun, de partage des risques, et surtout d’accès au service de santé de qualité.

A date, souligne-t-on au Minsanté, le Cameroun dispose de la méthodologie d’immatriculation des bénéficiaires, du cahier des charges du système d’information et de gestion de la CSU, de l’évaluation des capacités contributives de la population de la CSU, du plan stratégique de communication et de la stratégie de collecte des contributions sociales dans le secteur informel. Sont encore dans le circuit administratif et législatif pour la mise en place de la CSU, un avant-projet de loi portant sur une stratégie nationale du financement de la santé, une proposition de soutenabilité budgétaire et une définition de
l’architecture du système.

Un gap de 1000 milliards de FCFA

La CSU, devra satisfaire les divers domaines de la médecine interne, la chirurgie, la gynécologie obstétrique, la pédiatrie, la stomatologie, l’otorhinolaryngologie, la vaccination et divers services communautaires. On parle des soins de base et de 185 interventions et de 101 sous interventions.

D’après le groupe technique national intersectoriel, qui a préparé le projet de la CSU, il faut environ 1300 milliards de FCFA pour mettre en place la CSU. Le coût total est composé du coût technique, c’est-à-dire l’estimation du coût des interventions du panier de soins de soins de base et les coûts de gestion de l’architecture. Les coûts de gestions représentent environ 15% du coût total. Selon les règles de prévoyance sociale, ils incluent notamment les investissements (système d’information, infrastructures et équipements, équipements, système d’immatriculation…), les salaires du personnel, les autres dépenses de fonctionnement courantes, la communication, les frais de formation. La contribution des partenaires au développement est estimée à environ 50 milliards de FCFA. Au bout du compte, il reste un gap de financement de l’ordre de 985 milliards de FCFA dans le scénario le plus ambitieux de 100% de couverture.



Qu'appelle t'on couverture santé universelle. d'après l'organistaion de la santé (OMS)


Le but de la couverture universelle en matière de santé est de faire en sorte que tous les individus aient accès aux services de santé dont ils ont besoin sans que cela n’entraîne pour les usagers de difficultés financières.

Pour qu’une communauté ou un pays parvienne à la couverture universelle en matière de santé, plusieurs facteurs doivent être réunis, à savoir:

Un système de santé solide, efficace et bien géré qui réponde aux besoins de santé prioritaires au moyen de soins intégrés centrés sur les personnes (y compris des services spécialisés dans le VIH, la tuberculose, le paludisme, les maladies non transmissibles, la santé de la mère et de l’enfant):
en informant les gens et en les encourageant à rester en bonne santé et à prévenir les maladies;
en dépistant tôt les problèmes de santé;
en ayant les moyens de traiter les maladies;
en aidant les patients ayant besoin d’une réadaptation.
Des soins à un coût abordable – un système de financement des services de santé qui évite aux usagers de rencontrer des difficultés financières lorsqu’ils y font appel. Plusieurs solutions existent.
L’accès aux médicaments et aux technologies essentiels pour diagnostiquer et traiter les problèmes médicaux.
Des effectifs suffisants de personnels de santé bien formés et motivés pour dispenser les services et répondre aux besoins des patients en se fondant sur les meilleures données factuelles disponibles.
Il importe aussi de reconnaître le rôle capital joué par les autres secteurs en matière de santé, qu’il s’agisse des transports, de l’éducation ou de l’aménagement urbain.

La couverture universelle en matière de santé a un impact direct sur la santé de la population. L’accès aux services de santé permet aux gens d’être plus productifs et de contribuer plus activement à la vie familiale et communautaire. Il permet également aux enfants d’aller à l’école et d’apprendre. En même temps, la protection contre le risque financier évite d’acculer les gens à la pauvreté s’ils doivent payer les services de leur poche.

La couverture universelle est donc une composante essentielle du développement durable et de la lutte contre la pauvreté, et un élément clé de tout effort de réduction des inégalités sociales. Elle témoigne de l’engagement des pouvoirs publics à améliorer le bien-être des tous les citoyens.

La couverture universelle repose sur la Constitution de l’OMS de 1948, qui proclame que la santé est l’un des droits fondamentaux de tout être humain , et sur la notion de santé pour tous définie dans la Déclaration d’Alma-Ata de 1978. L’équité est un principe cardinal. Cela signifie que les pays doivent suivre les progrès non seulement au sein de la population nationale en général mais aussi au sein de différentes catégories ( c’est-à-dire par niveau de revenu, sexe, âge, lieu de résidence, situation migratoire et origine ethnique).



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